Manon Claeys
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Son sport
Le para-dressage, une discipline où la grâce et la précision se rencontrent. -
Sa voiture
Une Toyota Yaris Cross qui incarne l'élégance et la fiabilité, tout comme ses performances sur le terrain. -
Ses victoires
Manon Claeys brille dans son domaine, avec deux médailles de bronze aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2020.
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Une discussion avec Manon
Manon Claeys, icône belge du dressage, dépasse les obstacles de la vie, son accident étant une source de force et d'inspiration.
Toyota croit que chaque petit pas mène à un grand bond en avant, plus loin qu'on ne l'aurait jamais cru possible. Pour vous, quels sont les petits pas ?
« Pour moi, les petits pas consistent à trouver lepositif dans chaque jour et à tirer satisfaction de ce que je fais avec les personnes qui m'entourent et qui me soutiennent inconditionnellement. Chaque jour apporte quelque chose de beau, même si c'est quelque chose de petit. Par exemple, chaque journée que je peux passer avec mon cheval est une bonne journée ! Bien sûr, il y a des jours où les choses vont moins bien, mais il est important de ne pas baisser les bras. Une mauvaise journée ne dure que 24 heures et le jour suivant offre de nouvelles opportunités. »
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Qu'est-ce qui vous motive à repousser vos limites au quotidien et à vous dépasser dans votre sport ?
« Ma motivation à progresser dans mon sport vient du fait qu'en para-dressage, l’apprentissage est constant. Vous formez une équipe avec un être vivant, ce qui signifie que vous dépendez de l'humeur de votre cheval. C'est pourquoi je m'efforce d'améliorer chaque jour quelque chose tant chez moi que chez mes chevaux. Nous nous concentrons sur les progrès positifs, tout en restant critiques et en évaluant la compétition. Ce pourquoi je commence chaque séance d'entraînement avec un plan précis. »
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Pouvez-vous décrire un moment ou un événement précis où vous avez eu l'impression d'aller « au-delà », plus loin que vous ne l'auriez cru possible ?
« Le moment décisif où j'ai vraiment été « au-delà » a été celui de mon accident. Lorsque j'ai appris que mon dos était brisé en trois endroits, que j'avais une fracture du cou et qu'il fallait m'opérer dans les 24 heures pour éviter des dommages irréversibles, j'ai compris que j'avais une seconde chance. J'ai banni le mot « abandonner » de mon vocabulaire. Malgré les difficultés, j'étais déterminée à remonter à cheval. J'ai appris à faire face à mes nouvelles limites et je suis restée combativemême lorsque les choses se passaient différemment. Mon accident n'a pas été une expérience agréable, mais il a fait de moi l'athlète paralympique positive et fière que je suis aujourd'hui. Je veux montrer qu'en dépit des limitations, nous ne sommes pas limités. Je suis une personne forte et positive, pas une personne triste avec un handicap. »